Victoria Calleja
Victoria Calleja is a Chilean artist that lives and works in Brussels, Belgium. She studied painting and engraving at the University of Chile, and at the Academie Royale des Beaux-Arts and La Cambre in Brussels. Currently, she is a drawing and painting professor at the Watermael-Boitsfort Fine Arts Academy.
Victoria has participated in different SOLO and collective exhibitions and her artwork is displayed in different private collections in Belgium, Italy, USA, Germany, UK, Chile, Switzerland, Spain and the Netherlands. She has received several prizes in Belgium and Chile and has participated in numerous international fairs.
For Victoria the question of being and its environment seems to be a fundamental contemporary issue. She forces herself to translate this through transparency, opacity, translucency and optical reflections.

Oil on canvas 150 x 120 cm

Oil on canvas 160 x 125 cm

Acrylic and oil on canvas - 30 x 40 cm, 2019 En traversant une place près de chez moi, un soir, mon regard a été attiré par un homme portant un sac, apparemment lourd et bien rempli, mais que cet homme portait avec une grande légèreté, comme si le sac allait s’envoler. Derrière lui se trouvait une vitrine avec des lumières éparses. Cet homme et son sac ont fait partie, l’espace d’un instant, d’une vision unifiée. Par sa souplesse et son immatérialité, cette scène était comme un petit univers en expansion

Acrylic and oil on canvas - 30 x 40 cm, 2019 Lors d’une balade nocturne, je suis passée devant le restaurant « L’Architecte », situé au premier étage d’un bâtiment qui abrite une école d’architecture. A l’intérieur, face à la fenêtre, j’ ai vu deux hommes à table, en conversation avec le cuisinier, debout, en tablier. La journée avait été lumineuse, avec un ciel céruléen. Les jours précédents j’avais entendu parler d’une sombre affaire d’espionnage russe.

Oil on canvas

Acrylic and oil on canvas - 30 x 40 cm, 2017 C’était le début du printemps, quand les gens sortent sur les terrasses mais gardent leurs vestes. J’ai aperçu un groupe attablé, très serré, comme pour garder la chaleur. Tout en formant une masse très compacte, ils semblaient se séparer du reste du monde. Soudain est venu à ma mémoire le tableau de Rembrandt « La conjuration de Claudius Civilis ». Le mois où j’ai peint ce tableau coïncide avec l’anniversaire de mon départ du Chili, 30 ans plus tôt.

Oil on canvas 150 x 120 cm

Acrylic and oil on canvas - 30 x 40 cm, 2016 Le jour de l’enterrement de Fidel Castro, je me suis mise à regarder les médias, fascinée et détachée à la fois. Parmi les centaines d’images qui sont passées devant mes yeux, quelques-unes ont attiré mon attention, dont une avec un homme en très gros plan qui pleurait, décontenancé. Derrière lui, des militaires hommes et femmes se tenaient debout, raides devant le portrait de FC, lui aussi debout et figé, comment si sa mort était hors du temps, ce qui contrastait avec l’image du premier plan.